Ce matin, Karim se lève en premier. Il va petit-déjeuner tout seul. Moi, je dors. Il me remonte un plateau avec un jus d’oranges fraîchement pressées, des pancakes, des donuts...ne suis-je pas gâtée ? Pour moi ça sera donc petit-déjeuner sur le balcon face à l’océan, et pour lui, le garage de Cicar pour le changement de pneus 🥴.
Il est 12h30 quand on décolle de l’hôtel pour une nouvelle journée de découvertes.
On démarre au point d’étape auquel on a dû renoncer hier, le Parc National des Dunes de Corralejo. Une immensité de sable blanc, coupée par une route au bitume noir, une autre bande où se mélangent le sable blanc et les miettes de scories, puis des roches volcaniques noires jusqu’aux eaux turquoise de l’océan. Les contrastes sont saisissants.
Nous quittons l’élément eau pour rejoindre la terre.
Sur la route on tombe sur la maison d’un artiste déjanté, Carlos Calderõn Yruegas. Architecte, peintre, sculpteur, écrivain et photographe. Il a passé 30 ans à faire de sa villa une plaisanterie pleine de couleur, mélangeant art et végétaux. Chaque création envoie un message.
Une balade d’une heure autour du cratère du volcan Hondo nous attend. Nous empruntons une jolie piste pour y arriver.
On se doute qu’on n’est pas au point de départ officiel de la randonnée, il n’y a que notre voiture sur le parking et pourtant on devine des silhouettes au sommet du cratère. Bon, on se tartine de crème solaire, ça cogne sévère, on se chausse, on s’arme d’eau et on attaque le chemin aux pavés volcaniques. On fait 300 mètres, et on se rend compte qu’en attaquant par ce côté, c’est presque 3h qu’il nous faudra, une motivation hors du commun nous ramène à la voiture, direction le petit village de Lajares, c’est pile l’heure de la bière con lemon et du poulpe à la plancha, ça tombe bien !
Désaltérés et rassasiés, nous allons au phare de Tostõn où nous attendrons le coucher du soleil. Décevant, il s’est emmitouflé de brume avant qu’on ait pu le voir plonger dans l’océan.
Retour à l’hôtel en ayant les enfants au téléphone sur la route.